Il y a parfois des découvertes et des inventions qui sont le fruit du hasard, mais qui pourtant ont permis de révolutionner notre quotidien, nos savoir-faire ou même plus encore, le monde. Christophe Collomb à découvert l’Amérique sans vraiment chercher ce continent, Henri Becquerel a découvert la radioactivité par hasard alors qu’Alfred Nobel invente la dynamite sans vraiment la chercher.
Tous ces exemples pourraient bien servir de modèle à Mya Le Thai, une étudiante de chimie de l’Université de Californie, qui vient d’inventer quelque chose de très intéressant… par accident.
Alors qu’une équipe de chercheurs de cette université travaille sur une nouvelle forme de résistance pour nos batteries du quotidien, Mya manipule des nanofils d’or destinés à un projet de recherche en cours qui permettrait d’augmenter les cycles de recharge. Cette manipulation fait suite à plusieurs échecs de l’équipe, qui n’arrive pas à conserver ces nanofils dans un état correct.
Mais voilà, Mya réalise plusieurs expériences le même jour et omet de se laver les mains après une électrolyse à base de dioxyde de manganèse, elle constate alors que les nanofils d’or résiste beaucoup mieux avec la solution de sa précédente expérience. Les chercheurs procèdent alors à de nouveaux essais et constatent que la batterie restent en vie après 200 000 cycles de recharge lorsque les nanofils d’or sont intégrés dans une gaine de dioxyde de manganèse.
Pour informations, nos batteries actuelles rendent l’âme après environ 7000 cycles. Les tests sont encore en cours en Californie, mais cette découverte est vraiment intéressante.
Cela me fait penser à l’erreur d’Ichiro Endo, un ingénieur de chez Canon qui, suite à un faux mouvement, fit tomber son fer à souder sur une seringue d’encre pour provoquer une éclaboussure sur ses feuilles, il venait d’inventer tout simplement l’imprimante à cartouche d’encre que nous connaissons aujourd’hui.
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