J’ai vu passé cette semaine plusieurs articles à propos du renouveau des cartes routières, et de leur rôle encore important pour beaucoup d’automobilistes. Je crois même que nos journaux télévisés du soir en ont parlé. Michelin, le principal éditeur de ces cartes routières, est surement à l’origine de cette campagne médiatique.
Peu importe de toute façon, je trouve le sujet intéressant, même si je fais partie de la « nouvelle génération » qui ne voit que par le GPS. Les cartes routières sont un précieux sésame pour trouver sa route, son premier rôle, mais aussi pour découvrir des contrées inconnues et des routes merveilleuses.
A une époque, quand j’ai commencé à conduire il y a plus de 10 ans, j’ai utilisé une carte Michelin lors d’un voyage à l’aventure avec ma chère et tendre. Nous étions partis avec seulement nos bagages et notre petite Polo de l’époque, qui avait passé avec succès son contrôle technique gratuit. De Lyon à Bordeaux, puis à Toulouse et Carcassonne, les traits rouges et oranges de notre carte papier nous ont permis de prendre des routes très sympathiques.
Et oui, car aujourd’hui avec un GPS, on oublie un peu le paysage. On choisit, la plupart du temps, le trajet le plus rapide et on écoute de façon très abrutie les consignes du système vocal.
En oubliant donc, que la France est un très beau pays, que la route Nationale vaut parfois beaucoup plus le coup que l’autoroute hors de prix, que certains villages méritent le détour et que, même si on est pressé, ouvrir les yeux et admirer nos trésors n’a jamais tué personne.
Vous trouverez des cartes papiers dans toutes les grandes surfaces, dans quasiment toutes les stations d’autoroute et bien entendu, sur Internet. La carte papier ne vous donnera pas le nombre de kilomètres entre Lyon et Carcassonne, ni les alternatives en transport en commun, mais elle vous fera découvrir des villages comme Pierrelatte, Moussac ou Pézenas, et je vous le garanti, ça fonctionne aussi avec n’importe quelle autre destination.
Poster un commentaire